mardi 29 janvier 2008

#26 Alela Diane - Pirate's gospel

#26 Alela Diane - Pirate's gospel
Vidéo envoyée par lecargo

Voici une chanteuse que j'avais entendue sur France Inter mais dont je ne connaissais pas le nom. Puis mon frère m'a envoyé une vidéo et j'ai enfin pu mettre un visage sur cette voix mysterieuse et envvoutante.
Je pense que je ne vais pas tarder à m'acheter l'album...

Elle passe le 19 mars à la cigale.

http://www.lecargo.org/spip/alela_diane/rencontre_paris/photos-4044.html

www.aleladiane.com

www.lecargo.org

dimanche 15 avril 2007

New-York

Juste une petite Galerie de photos prises en 2002, en attendant un article plus complet.
NewYork 2002

mercredi 4 avril 2007

Un Roman Russe

Oui, je sais ce que vous allez me dire. Je n'ai rien écrit pendant le mois de mars, je ne suis pas assidu... C'est vrai que ça commence à faire longtemps que je n'ai pas "posté" d'article. Je ne prenais pas le temps de taper, et surtout de composer un texte. En plus, je n'ai pas eu de révélation cinématographique ces derniers temps, je n'ai pas fait de grande découverte musicale... Par contre, j'ai lu Un roman russe d'Emmanuel Carrère et je vais vous en parler.

J'ai découvert Emmanuel Carrère en 1998 à travers le film de Claude Miller, La Classe de Neige, qui est adapté du livre homonyme de l'écrivain. J'avais bien aimé le film, j'ai donc décidé de lire le livre qui m'a, lui aussi, beaucoup plu. En 2000, j'avais entendu parler sur France Inter d'un nouveau livre d'Emmanuel Carrère qui devait sortir, l'adversaire, dont je ne savais pas grand chose excepté le sujet : l'affaire Jean-Claude Romand. Cette histoire sordide est suffisamment énigmatique pour suscité ma curiosité. Bien sûr, le fait que ce soit E.Carrère qui la raconte m'a donné encore plus envie et j'ai adoré ce bouquin. Par la suite, j'ai essayé de suivre l'actualité de l'écrivain mais elle n'était pas chargée.

Comme pour l'histoire de J.C. Romand, j'avais été intrigué par l'histoire de ce Hongrois disparu après la guerre et qui était en fait resté interné plus de cinquante ans dans un hôpital psychiatrique enRussie. En plus, Emmanuel Carrère en avait tiré un reportage pour Envoyé Spécial et pour Télérama. Il y eu ensuite La Moustache, le film, que j'ai complété en lisant le livre (que j'ai préféré d'ailleurs).

Mais c'est sept ans après l'adversaire que mon attente fut récompensée.

Je ne sais pas à quoi c'est dû (Sont-ce des coïncidences ? Une force supérieure ?) mais il m'arrive régulièrement de tomber sur des émissions de radio "par hasard", à un horaire pas du tout habituel pour moi, par exemple si je rentre tard du boulot, et qui sont des émissions que j'aurais absolument voulu entendre si j'avais su qu'elles passaient. Je ne sais pas si je suis clair... Par exemple, il m'est arrivé de tombé sur une émission avecRenaud, dont je suis un grand fan à un horaire où je n'écoute habituellement pas la radio, mais ce jour-là...

Nous sommes donc le 28/02/2007, je fini le travail un peu plus tard que d'habitude - vers 17h00 - et, au lieu d'écouter un CD comme je le fais souvent en rentrant chez moi, j'ai mis France Inter et je suis tombé sur Fréderic Bonnot qui annonçait son invité : Emmanuel Carrère et son nouveau livre. J'ai alors bu les paroles des différents journalistes/chroniqueurs de l'émission et les réponses de l'écrivain. Ils m'ont tous donné "affreusement" envie de lire ce dernier ouvrage. Dès sa sortie, je me suis empressé de le commander sur le site de laFNAC et je l'ai dévoré.

Un roman russe est un récit autobiographique passionnant. L'histoire est difficilement racontable puisque ce « roman » dessine en même temps l'histoired'Andras Toma, le hongrois disparu pendant 55 ans, que Emmanuel Carrère va essayer de raconter en allant tourner un film documentaire à Kotelnitch, en Russie. Cette histoire fait elle-même appelle à la mémoire d’Emmanuel Carrère en lui évoquant le souvenir de la disparition mystérieuse de son grand père, un peu collaborateur, à la fin de la deuxième guerre mondiale. Ce sujet est tabou dans la famille. Une grande blessure a été ouverte dans la chair familiale et la plaie suinte toujours, plus de 60 ans après. Cette plaie est tellement contaminée que même la génération d’Emmanuel en souffre. En parallèle, Emmanuel Carrère raconte son histoire « d’amour » avec Sophie. Histoire érotico-pornographique durant laquelle l’écrivain n’est absolument pas complaisant avec sa propre image et nous montre un être complètement névrosé, difficile et qui ne sait absolument pas cequ’il veut.

En tout cas, j'ai adoré cet ouvrage et je vous le conseil vivement. Par contre, je pense qu'on l'apprécie d'autant plus que l'on connaît l'oeuvre d'Emmanuel Carrère.

samedi 24 février 2007

Six Feet Under N°2

Juste un petit complément d'information à mon précédent article.
Mercredi dernier, j'ai vu le dernier épisode de la saison 5 ! J'ai été surpris quand j'ai reçu le DVD parce qu'il ne contenait qu'un épisode et m'étant arrêté au 11 ième... En fait, la dernière saison ne contient que 12 épisodes (la saison 4 aussi, d'ailleurs). Par contre, cet ultime instant passé avec les Fisher est remarquable. Il est bien-sûr très émouvant et il clôt magistralement la série. Je peux vous dire qu'on y repense pendant un bout de temps.
Vivement que sorte un coffret (pas trop cher) de l'intégrale de cette merveille.

lundi 19 février 2007

Six Feet Under...

ou Six Pieds sous Terre, pour les non-anglophones.

Cela faisait déjà quelque temps que je voulais voir cette série mais, en France, elle passait sur Canal + (que je n'ai pas) ou bien, plus récemment, sur une chaîne de la TNT (France 4) mais, malheureusement, la série est seulement diffusée en version française.
Je me suis donc tourné vers mon "fournisseur" de DVD de location, le site Glowria. Comme la série est terminée, le site propose les cinq saisons à la location. Depuis le mois d'octobre, j'ai donc régulièrement reçu les fameux DVD et, à ce jour, il ne me reste plus que le dernier DVD de la cinquième saison à recevoir.
La série se déroule en Californie, dans une famille qui possède une entreprise de pompes funèbres. Dans le premier épisode, le père meurt dans un accident de voiture. Le fils aîné, parti quelques années plus tôt travailler à Seattle, revient pour l'enterrement et, finalement, reste pour remplacer son père, auprès de son frère, dans l'entreprise familiale.
Tout l'art de cette série est de nous parler de choses très profondes à travers des personnages très attachants et surtout très vrais. Même si parfois l'on retrouve les rebondissements typiques d'une série américaine (les brouilles amoureuses, les retrouvailles ...), le traitement de ces "épisodes" est toujours subtile, ancré dans la réalité. En plus, de par la profession de cette famille, la série nous réserve des moments très intenses émotionnellement et fait énormément réfléchir (en tout cas, ça a été mon cas).
Tout le thème qui se creuse au fil des saisons est celui de la vie après la mort. Que laissons-nous derrière nous ? La vie vaut-elle le coup d'être vécue puisque l'on sait que ça va forcément s'arrêter un jour ? Et surtout, pourrons-nous dire, à l'heure de notre mort, que nous n'aurons pas gâcher notre vie, que nous n'aurons pas passer plus de temps à nous plaindre, nous engueuler qu'a profiter de l'instant présent ?
L'ombre de la mort plane constamment sur les "héros" de Six Feet Under et quand le bonheur est là, quand ça va bien pour les uns ou les autres, on apprécie vraiment. On goûte au bonheur de la vie.
Six Feet Under est un chef-d'oeuvre qui rend ses lettres de noblesse à la télévision.

vendredi 16 février 2007

Renan Luce


Aujourd'hui, parlons musique !

L'année dernière, je suis allé à une soirée du festival Paroles et Musiques à St-Étienne. Au programme de cette soirée : Renan Luce, Émilie Loizeau et Bénabar comme point d'orgue. Je dois vous avouer que j'y allais pour Bénabar. J'avais déjà entendu parler de Émilie Loizeau mais pas plus que ça. Je ne connaissais pas du tout Renan Luce.
La soirée a commencé par Renan Luce. J'ai vraiment accroché même si, souvent, j'ai besoin de temps pour apprécier complètement un(e) artiste. Là, je me suis dit, vivement qu'il sorte son album. La prestation d'Émilie Loizeau m'a aussi bien plu et bien-sûr, le concert de Bénabar était génial, comme d'habitude.
J'ai donc attendu impatiemment le 25 septembre 2006, date à laquelle est sorti l'album, enfin ! Les mois d'avant, j'avais régulièrement regardé sur des sites pour voir si on parlait de Renan Luce. J'étais tombé sur son espace dans MySpace sur lequel il avait mis des extraits de quelques chansons et ça n'a fait que confirmer mes attentes. Dès la sortie, j'étais donc allé à la Fnac me procurer le bijou et je vous le confirme, après six mois d'écoute, le bijou n'a pas perdu de sa valeur. En plus, Renan Luce repasse cette année au festival Paroles et Musiques, le 07 mai à St-Etienne !

mercredi 14 février 2007

Children of Men

A PRENDRE EN PLEINE FACE

Je voudrais vous parler, aujourd’hui, d’une autre très bonne surprise cinématographique sortie à l’automne dernier. J’ai nommé Children of men [les fils de l’homme] d’Alfonso Cuaron.

Pour ceux à qui le nom de ce réalisateur ne dirait rien, voici une présentation succincte. A. Cuaron est un réalisateur mexicain. Je ne connaissais pas son tout premier film (Uniquement avec ton partenaire) mais j'avais connaissance des deux suivants, qu'il avait réalisé aux USA (La petite princesse et De Grandes Espérances). Mais c'est son quatrième film, Y tu Mama también, qui avait le plus marqué mon esprit et qui m'avait fait attendre avec impatience Harry Potter and the Prisoner of Azkaban, le troisième film de la série, qui tranchait avec les deux premiers volumes par sa noirceur.

J'ai vu la bande annonce de Children of Men au cinéma. Le sujet m'a accroché et quand j'ai vu que c'était réalisé par Alfonso Cuaron, j'ai vraiment eu envie de le voir. Et je n'ai pas été déçu.
L'histoire se déroule dans un futur pas très éloigné qui a perdu tout espoir depuis que les femmes sont devenues stériles sans réelle explication. C'est réaliste. Noir. Violent. Et par ces temps de campagnes électorales, c'est on ne peut plus d'actualité.
Je vous le conseille vivement. Clive Owen joue un parfait loup solitaire désabusé et est très bien entouré de Julianne Moore et de Michael Caine.
J'attend avec impatience le DVD.

mardi 13 février 2007

Le Labyrinthe de Pan

- COUP DE COEUR -
Je reviens sur ce film que j'ai vu il y a plusieurs mois déjà parce qu'il mérite vraiment un coup de projecteur.
Il était dans la compétition officielle du Festival de Cannes de l'année dernière. Je l'attendais avec impatience. Les images que j'avais vues m'avaient attiré. En plus, j'avais beaucoup aimé L'échine du diable même si ça m'avait fait très peur. Le mélange entre fantastique et contexte historique très réaliste m'avait emballé. J'ai aussi beaucoup aimé Hellboy, dans un autre genre.
Dans Le Labyrinthe de Pan, deux histoires se déroulent en parallèle. L'une est complètement fantastique et on y voit une petite fille (Ophelia) ayant des épreuves à passer pour le compte du fauno, créature fantastique découverte dans un vieux labyrinthe. Dans la seconde, Sergi Lopes joue un militaire franquiste diabolique (Vidal) luttant contre les résistants, ça se passe en Espagne, en 1944. La mère d'Ophelia est veuve et remarié à Vidal.
Bien que les deux histoires se passent au même endroit, elles évoluent séparément et se rejoignent vers la fin. Je n'en dit pas plus afin de ne pas gâcher votre plaisir.
C'est un film vraiment bouleversant. Pour moi, Guillermo del Toro méritait la Palme de la mise en scène, encore plus que Alejandro González IÑÁRRITU. La réalisation de ce film est superbe.

Site Officiel

lundi 12 février 2007

Bientôt un an déjà !


Il y a presque un an, je suis allé, avec des amis à New-York et Washington.
C'était la deuxième fois que je me rendais dans la Big Apple et je pense que ce n'était pas la dernière, en tout cas je l'espère.
New-York est vraiment une ville qui m'attire. Je m'y sens bien. Tout est familier. C'est grand mais tellement facile à se repérer avec toutes les rues et les avenues perpendiculaires.
Dans les jours à venir, j'essaierais de décrire un peu plus cette ville que l'on voit beaucoup dans les films mais encore pas assez à mon goût.

dimanche 11 février 2007

De Sang-froid



Je viens de commencer à lire De Sang-froid, de Truman Capote.
Je n'ai pas encore beaucoup avancé mais pour l'instant, c'est bien.
Je ne sais pas si vous connaissez. C'est l'histoire d'un fait divers qui s'est déroulé dans le Kansas à la fin des années cinquante.
Dans ce que j'ai commencé à lire, Truman Capote raconte, sous forme de portraits et de témoignages, la dernière journée des victimes et de leurs bourreaux. Le titre du chapitre : Les derniers à les avoir vus en vie. On ne peut pas être plus précis...